
La formation du givrage
But de l'expérience :
Savoir si l'on peut limiter la formation du givrage sur une aile d'avion en
créant du givre et reproduire les mêmes sensations qu'un système de dégivrage.
Principe :
Après avoir refroidi des plaques d'aluminium, nous avons pulvérisé de l'eau dessus et nous les avons laissées refroidir afin d'observer la formation de givre, puis nous avons chauffé les plaques.
Matériel :
-trois cristallisoirs
-trois thermomètres
-du gros sel
-des glaçons afin de remplir les cristallisoirs
-une pince
-un vaporisateur
-3 plaques d'aluminium
-un sèche-cheveux
Protocole :
Deux jours avant notre expérience, nous avons placé les plaques d'aluminium au congélateur. Dans un premier temps, nous avons préparé nos 3 cristallisoirs avec des glaçons que nous avons mis à l'intérieur. Nous avons vaporisé de l'eau à l'aide du vaporisateur sur les plaques d'aluminium que nous avons posé dans les cristallisoirs. Ensuite nous avons placé du gros sel sur les glaçons afin de refroidir le tout.
Nous avons contrôlé la température toutes les 2 minutes.
Au bout d'une demi-heure, nous avons sorti les plaques et avons observé leur aspect.
Nous avons alors soufflé dessus avec un sèche-cheveux.
Résultats :
On peut voir que la température diminue au cours de l'expérience. Malheureusement, nous n'avons pu recréer que du givre, les conditions du givrage en vol n'ont pas pu être reconstituées. Le givre émerge possiblement au niveau du sol. Mais ce phénomène est aussi dangereux puisqu'il peut faciliter la formation du givrage.
Après avoir soufflé sur les plaques givrées avec le sèche-cheveux, nous pouvons constater que le givre fond très rapidement.
Pour conclure une zone de chaleur ajoutée à des mouvements répétés restreindrait la formation du givrage lorsque le climat est moindre. Ainsi, le givrage n'est pas tant dangereux, mais il peut vite devenir un gros problème si le système de dégivrage devient obsolète, le givre à ce moment là influera énormément sur l'avion et le stress du pilote et du co-pilote.